Avec ce nouveau tour de table, l’entreprise de livraison de repas, a levé au total 1,53 milliard de dollars.

« Nous sommes impressionnés par l'approche de Deliveroo et par son engagement à fournir à ses clients un service de qualité, une sélection sans cesse croissante d'excellents restaurants ainsi que des options pratiques de livraison. » Ce sont les mots du directeur UK d’Amazon, Doug Gurr, au moment de la montée au capital du géant américain de l’e-commerce. Lors de ce dernier tour de table à 575 millions d’euros, Amazon était en effet en tête d’affiche. Aux côtés de la firme dirigée par Jeff Bezos, T. Rowe Price, Fidelity Management and Research Company et Greenoaks ont aussi investi au capital de Deliveroo. Lors de ses différents tours de table, la licorne britannique a levé la somme totale de 1,53 milliard de dollars. Will Shu, fondateur et PDG de Deliveroo, ravi de l’arrivée du géant américain au capital de sa société déclare : « Amazon a été une source d'inspiration pour moi personnellement et pour l'entreprise, et nous avons hâte de travailler avec une entreprise qui est obsédée par le client dans tout ce qu'elle fait. Il s'agit d'une excellente nouvelle pour les secteurs technologiques et de la restauration, qui contribuera à la création d'emplois dans les pays où nous opérons. »

Avec cette nouvelle levée de fonds, Deliveroo investira massivement pour développer son équipe d’ingénieurs basée à Londres, son siège social. La firme dirigée par Will Shu souhaite en effet poursuivre ses innovations dans le secteur de la restauration avec notamment les concepts de cuisines-relais. Will Shu précise : « Ce nouvel investissement permettra à Deliveroo de croître et d'offrir aux clients encore plus de choix, adaptés à leurs goûts personnels, d'offrir aux restaurants de plus grandes possibilités de croissance et d'expansion de leurs activités, et de créer un travail plus flexible et bien rémunéré pour les coursiers. »

Fondée en 2013, Deliveroo travaille avec plus de 80 000 restaurants et emploie 2 500 personnes. Bien qu’elle soit encore non profitable, la firme britannique confirme le fort intérêt suscité par le secteur de la livraison de repas. Pour preuve, l’année dernière, Uber, la société mère de sa concurrente Uber Eats, avait déjà approché la licorne londonienne.  

SA

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