Quatre ans après en avoir pris le contrôle, le premier électricien de France est prêt à accueillir un partenaire italien de long terme au capital de sa filiale.

Ce n'est plus un secret pour personne : EDF est prêt à vendre une participation significative au sein de sa filiale italienne, Edison. Rachetée quatre ans plus tôt, Edison, par la voix de son directeur général Marc Benayoun, entend accueillir « un acteur italien de long terme, pour 20 % à 35 % du capital », la majorité des parts restant aux mains du premier électricien de France. Ce dernier n'entend pas quitter un navire qui avance plutôt vite sur les eaux transalpines puisqu'il compte pour 15,6 % des revenus du groupe de CAC 40 (11,3 milliards de dollars en 2015) et 7,6 % de son résultat brut d'exploitation (1,3 milliard de dollars). L'option de cotation en Bourse n'est pas écartée mais elle n'est pas non plus privilégiée selon des proches du dossier. Dans tous les cas, l'opération à venir va permettre de dégager des liquidités afin de financer la croissance d'Edison en Italie. Cette dernière se fera de manière organique, par la proposition de nouvelles offres énergétiques (gaz et électricité), et de manière externe, par l'acquisition d'actifs de qualité dont le premier pourrait être issu de la vente programmée – l'an prochain – des activités en aval d'Eni (huit millions de clients). Edison ne compte pour le moment que 1,2 million de clients dans la péninsule.

 

FS

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