À la fois actionnaire de Tesla et de Solarcity, le visionnaire sud-africain compte rapprocher ces deux entreprises et créer un géant de l’énergie verte allant de la production à la consommation.

Elon Musk, passionné de jeux vidéo, se mue de plus en plus en justicier des énergies propres. Son nouvel objectif : rapprocher Tesla et Solarcity, deux entreprises dont il est actionnaire majoritaire, afin de créer un géant de l’énergie verte, de la production à la consommation. L’échange de titres se ferait sur la base d’une valorisation de 2,8 milliards de dollars. En conflit d'intérêts, le célèbre fondateur de Paypal ne compte pas prendre part au vote d’approbation de la fusion. Concrètement, il entend allier les compétences d’ingénierie des deux groupes et développer des projets de recherche en commun. Beau sur le papier, l’établissement d’un champion international de l'industrie eco-friendly, où le client pourrait produire l’énergie, la stocker et l’utiliser aux fins de transports, ne convainc pas le marché à première vue (Tesla concédant 10 % et Solarcity 3 %). Les investisseurs craignent notamment que l’essentiel des fonds de la nouvelle entité soit dirigé vers Solarcity pour éponger sa dette, alimentée par des pertes trimestrielles de l’ordre de 150 millions de dollars. De son côté, le constructeur automobile a besoin de liquidités de manière à concevoir, fabriquer et améliorer ses nouveaux véhicules. Pour le broker Gorden Lam, relayé par Forbes, la pertinence financière de Tesla-Solarcity doit s’analyser sur le long terme.

 

FS

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