Depuis le 8 mars 2021, l’enseigne de grande distribution E.Leclerc propose aux étudiants d’accéder à des paniers repas équilibrés à 21 euros.

Depuis le début de la crise sanitaire, beaucoup de Français peinent à accéder à une alimentation équilibrée. Manger sainement a souvent un coût. Selon l’étude Ipsos pour l’Observatoire E.Leclerc des nouvelles consommations, plus de la moitié des Français estiment que manger sainement coûte trop cher. Afin de remédier à cette situation, l’enseigne propose une alternative. Depuis le 8 mars, les supermarchés E.Leclerc proposent à tous les jeunes d’accéder à des paniers repas répondant aux recommandations nutritionnelles du PNNS (le programme national de nutrition santé). Ce panier est constitué de 21 repas d’une valeur de 21 euros.

Un panier repas hebdomadaire respectant les apports nutritionnels recommandés

C’est dans une optique de solidarité que le distributeur souhaite aider les étudiants. L’enseigne leur propose un accès à 4 types de paniers repas, dont un végétarien, composés de 65 produits Marque repère ou Eco+. L’ensemble des repas ont été élaborés en tenant compte des orientations du PNNS. Chacun respecte les apports de référence à l’échelle nationale et européenne en calories, sucre, matières grasses (notamment saturées), sel et protéines. Les paniers seront constitués de produits saisonniers, laitiers et peu transformés. Ainsi, un repas journalier propose 3 repas (petit-déjeuner, repas et dîner) satisfaisant les besoins nutritionnels d’un adulte "moyen" (soit 2000kcal).

Entre précarité alimentaire et équilibre nutritionnel, difficile de satisfaire les besoins

Même si la plupart des Français savent que manger équilibré est essentiel pour rester en bonne santé, certains d’entre eux ne le feraient pas par manque de budget. L’Observatoire E.Leclerc des nouvelles consommations montre que plus de 7 Français sur 10 déclarent qu’ils n’ont pas les moyens de se nourrir correctement et un tiers d’entre eux ont le sentiment que manger sainement n’est plus accessible à tous. La contrainte budgétaire n’est pas le seul facteur d’un tel déséquilibre. La volonté est aussi en jeu. Une majorité des Français estime que se faire à manger demande du temps (60%) et des efforts (62%) favorisant ce déséquilibre. C’est donc pour lutter contre l’exclusion et toutes les précarités que Michel Edouard Leclerc, président de l’Acdlec (Association des centres distributeurs E.Leclerc) lance l’opération "précarité alimentaire" pour répondre aux besoins des Français les plus nécessiteux.

Jean-Louis Bore

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