BPCE dévoile son nouveau plan stratégique
À l’heure où le numérique constitue l’enjeu majeur des banques, le nouveau plan stratégique TEC 2020 de BPCE trouve toute sa légitimité en prévoyant trois aspects fondamentaux : une transformation digitale pour saisir les opportunités de la révolution technologique en cours, la prise d’engagements envers ses clients, salariés et sociétaires, ainsi que la croissance sur l’ensemble de ses « métiers cœurs ».
« La transformation digitale est une nouvelle révolution industrielle »
Le groupe BPCE prend ainsi l’initiative de continuer sa transformation digitale entreprise lors de son précédent plan stratégique « Grandir autrement » (2014-2017) en permettant la souscription électronique de 83 % des offres et la création d’une organisation permettant la mise en exécution du plan d’action digital du groupe, la 89C3 Factory. Il entend également poursuivre cette transition par un renforcement de « ses investissements humains et technologiques » qui passe par le développement des interfaces communes pour l’ensemble des marques, dans la personnalisation des offres via un investissement dans l’exploitation des données, la croissance des outils d’intelligence artificielle et un renforcement continuel du cloud.
Une révolution qui, depuis début 2017, s’articule autour de la taskforce digitale et s’appuie sur cinq plates-formes multimarques développées par la 89C3 Factory. Le résultat attendu pour ce virage numérique est de porter d’ici à 2020 le Net Promoter Score (NPS) digital au niveau des pure players, de fixer à 90 % les clients actifs utilisateurs des espaces digitaux du groupe et à 10 % le nombre de souscriptions réalisées sur les canaux digitaux. Une transition numérique qui a un coût : les investissements sont évalués à six cents millions d’euros par an.
La BPCE s’engage également à apporter à l’ensemble de ses clients plus d’expertises et de solutions en érigeant ses salariés en acteurs de la transformation, ce qui passera notamment par une augmentation des heures de formations et offrira à ces derniers une meilleure employabilité.
Pour arriver à concrétiser ses objectifs, le groupe compte sur les économies réalisées par les synergies de revenus des sociétés Natixis et des réseaux de Banque populaire et Caisse d’épargne évaluées à 750 millions d’euros, mais également sur le plan de réduction de coûts évalué à un milliard d’euros.
A.L.