Le chiffre du jour : 55 MD$

Actuellement quatrième fournisseur mondial du secteur, le pays devrait devenir le deuxième exportateur du globe d’ici 2018, reléguant la Russie et l'Allemagne en troisième et quatrième position. C’est la première fois depuis des décennies que l’ex-URSS chuterait dans le classement. Le groupe Jane’s explique que les tensions actuelles au Moyen-Orient et en mer de Chine méridionale ont fait de 2015 une année record pour le marché des équipements de défense. Il a atteint soixante-cinq milliards de dollars, soit 6,6 milliards de plus qu’en 2014 et devrait poursuivre sa croissance cette année pour s’élever à soixante-neuf milliards de dollars. La grande gagnante de ce boom, c’est la France. Le pays a su tirer profit de cet essor en misant sur la qualité de ses relations sur la sphère internationale mais aussi sur son expertise en matière d’armement pour remplir son carnet de commandes. À l'image de ce constat, DCNS a récemment conclu un contrat colossal (16 milliards d’euros) avec l’Australie pour lui livrer des sous-marins, tandis que vingt-quatre avions de combat Rafale ont été commandés par le Qatar en mai dernier pour 6,3 milliards d’euros.

Pourtant, le pays reste tout de même loin derrière les États-Unis dont les exportations ont augmenté de 10 % sur un an pour atteindre 23 milliards de dollars (contre 18 milliards pour la France). Cette croissance a également profité à l’Allemagne, le Royaume Uni ou encore l’Italie qui est d’ailleurs sur le point de signer un contrat de cinq milliards d’euros avec les Qataris pour cinq navires de guerre aux dépens de la France.

RT