Une sévère bataille s'est engagée entre les financiers et les stratégistes pour reprendre les marques de literie en difficulté. Les fonds sont prêts à conserver plus d'emplois.

La question du nom du repreneur du groupe Cauval sera certainement répondue lors de l'audience devant le tribunal de commerce de Meaux qui se déroulera mi-mai. Cauval, propriétaire des marques Dunlopillo, Simmons ou encore Treca, est actuellement en cessation de paiement. Le groupe compte 2 150 salariés dont une grande majorité est répartie en France à travers sept usines de production. L'État surveille donc de très près ce dossier du point de vue de l'emploi. De nombreux acteurs, financiers et industriels, se proposent de reprendre certains actifs de l'entreprise en difficulté. Côtés fonds de retournement, Perceva et Verdoso semblent les mieux placés pour emporter la faveur du président du tribunal de commerce. Le premier souhaite acquérir toute l'activité literie du débiteur (sans les canapés donc) et investir entre 50 M€ et 70 M€ pour relancer la production. Cela permettrait de conserver plus de 1 250 postes. Le second entend reprendre toutes les activités et garder environ 1 133 collaborateurs. Arcole Industries s'est également manifesté sur le dossier. Au rang des industriels, nous retrouvons le portugais Aquinos qui propose une offre globale portant sur le maintien des 7 sites et de 1 175 emplois. Enfin, le géant sud-africain Steinhoff , ayant récemment échoué dans sa tentative de rachat de Darty, et le suédois Hilding Anders sont aussi à la chasse aux actifs de Cauval.

 

FS

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