Les américains Oaktree et CD&R ainsi que LBO France auraient déposé leurs offres finales pour racheter le troisième distributeur français de meubles. Les industriels Conforama et Lutz devraient également avoir un rôle à jouer.

La valorisation attendue de But, le numéro trois français de la distribution de meubles, correspondrait à un multiple de sept fois son Ebitda (90 M€), soit autour de 600 M€. À la vente, nous retrouvons Colony, Goldman Sachs et OpCapita. À l'achat, il semblerait que les fonds d'investissement américains Oaktree et CD&R ainsi que LBO France soient sur le point de déposer leurs offres finales pour l'ancien sponsor de l'émission « Le Juste Prix ». Côté revenus, But affiche un solide chiffre d'affaires de 1,7 MD€ (en hausse de 3,8 % sur un an) grâce à son réseau de 300 magasins. L'entreprise, en négociation avec Yvrai pour le rachat de 18 points de vente, compte jusqu'ici une centaine de franchisés. Dans ce dossier, l'une des questions qui demeure est de savoir ce que vont faire les industriels du secteur. D'un côté, Conforama vient d'être éconduit par les actionnaires de Darty au profit de la Fnac, et de l'autre côté, le concurrent autrichien Lutz avait essayé de mettre la main sur But il y a quelques mois. Si l'on peut douter de la motivation du premier à risquer une nouvelle guerre d'enchères, Lutz pourrait lui avoir de vraies cartes à jouer afin de s'offrir les services d'une enseigne qui a bien remonté la pente depuis 2013. Sous la houlette de Frank Maassen, le groupe fondé par Andre Venturini en 1972 a notamment amorcé une digitalisation remarquée de ses process et de ses produits, renforcée par les rachats de Sésame et Maga.

 

 

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