C’est le chiffre d’affaires de Pernod Ricard au cours du premier semestre de l'exercice 2015/2016.

Avec des revenus en hausse de 3 % par rapport à l’année précédente, Pernod Ricard peut porter un toast. Ses ventes ont augmenté de 7 % en Asie (hors marché chinois), de 3 % aux États-Unis, premier marché de la planète, et se sont maintenues en Europe. Sur ses quatorze marques de spiritueux et champagnes, dix sont en croissance. Autre point positif : le cash. Sur la première période de l’exercice 2015/2016, Pernod Ricard affiche un résultat opérationnel de 544 millions d’euros, soit 10 % de plus que l’exercice passé. Une capacité d’autofinancement avantageuse, qui lui a  permis d’alléger son coût de la dette à 4,2 %. De plus, le spécialiste en vins et spiritueux vient de faire l’acquisition de la marque de gin Monkey 47, « un joyau » selon Alexandre Ricard, le P-DG. En parallèle, le deuxième groupe mondial de spiritueux peine encore sur le marché chinois et voit sa croissance diminuer de 2 %, dû à un environnement économique compliqué sur place. Les dirigeants doivent aussi gérer d’autres difficultés : le marché coréen est en déclin et les ventes d’Absolut sont en baisse aux États-Unis. Autre défi : se relancer sur les marchés émergeants, à l’image de la Russie, où les ventes ont chuté de 6 %. Sans parler de la menace des taux de change qui plane au-dessus du groupe. 

 

R. T.

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