« L’objectif de ma nomination est clair : faciliter l’accès aux marchés publics pour aider à la relance économique et lutter contre le chômage. »
Une question à Jean-Lou Blachier, médiateur national des marchés publics
Décideurs. La fonction de médiateur national des marchés publics a été créée en novembre 2012 et vous être le premier à l’exercer. Quel est l’objectif de cette création ?
Jean-Lou Blachier. En février 2012, François Hollande, comme tous les candidats, s’est rendu à la CGPME pour présenter son programme. À cette occasion, il a soulevé le problème des relations difficiles entre les acteurs publics et les entreprises privées. C’est à ce moment qu’il a promis la création d’un nouveau poste de médiateur national pour faciliter ces relations. Il faut bien admettre que ces deux mondes que sont le public et le privé se connaissent mal. Aujourd’hui, peu d’entreprises répondent aux marchés publics. Moi-même patron d’une PMI et vice-président confédéral de la CGPME pour UTPMI, c’est un constat que je fais et que je regrette. L’objectif de ma nomination est clair : faciliter l’accès aux marchés publics pour aider à la relance économique et lutter contre le chômage. Actuellement, les entreprises sont fragiles car leurs carnets de commandes sont quasiment vides. Alors que la durée des marchés privés dépasse rarement un an, les contrats publics sont souvent adjudiqués pour plusieurs années. L’accès à ces marchés est un levier de croissance et un signal de pérennité pour les entreprises.
Jean-Lou Blachier. En février 2012, François Hollande, comme tous les candidats, s’est rendu à la CGPME pour présenter son programme. À cette occasion, il a soulevé le problème des relations difficiles entre les acteurs publics et les entreprises privées. C’est à ce moment qu’il a promis la création d’un nouveau poste de médiateur national pour faciliter ces relations. Il faut bien admettre que ces deux mondes que sont le public et le privé se connaissent mal. Aujourd’hui, peu d’entreprises répondent aux marchés publics. Moi-même patron d’une PMI et vice-président confédéral de la CGPME pour UTPMI, c’est un constat que je fais et que je regrette. L’objectif de ma nomination est clair : faciliter l’accès aux marchés publics pour aider à la relance économique et lutter contre le chômage. Actuellement, les entreprises sont fragiles car leurs carnets de commandes sont quasiment vides. Alors que la durée des marchés privés dépasse rarement un an, les contrats publics sont souvent adjudiqués pour plusieurs années. L’accès à ces marchés est un levier de croissance et un signal de pérennité pour les entreprises.