Près d’un salarié français sur deux est victime d’incivilités au travail.
Le travail touché de plein fouet par l’incivilité
D’après une étude réalisée par le cabinet Éléas, 42 % des Français sont victimes d’incivilités au travail et 33 % s’en déclarent affectés personnellement. Pour 77 % des salariés, des répercussions se sont fait sur leur santé (stress, anxiété, troubles du sommeil) et 75 % ont vu leur productivité affectée. Si 54 % des incivilités apparaissent venir du public extérieur, 48 % des salariés désignent aussi leurs collègues comme responsables. Pour Xavier Alas Luquetas, dirigeant-fondateur d’Éléas, « chaque salarié a sa propre définition de l’incivilité », pour deux tiers d’entre eux, elle relève du manque de respect des codes de politesse envers autrui et des règles comportementales et de cordialité.
Des salariés plus touchés que d’autres
Le service public (51 %) et le commerce (53 %) sont les métiers les plus exposés à ce phénomène, le personnel étant régulièrement en contact avec l’extérieur. Et plus on descend dans la hiérarchie, plus le problème est présent : 47 % des professions intermédiaires et 46 % des employés sont victimes d’incivilités. Enfin, 47 % des femmes les subissent et les collectifs de travail sont de plus en plus touchés.
Un besoin de se confier
Si seulement 39 % des salariés en ont déjà parlé à leur employeur, 72 % se sont confiés à un tiers, principalement à leur famille ou à leurs proches (53 %). Pour Xavier Alas Luquetas, « 28 % n’en parlent pas et c’est inquiétant. Pour se protéger ils développent des stratégies d’adaptation individuelles : prise de recul, humour, ironie mais aussi attitude de repli (…). Ces stratégies deviennent inopérantes si l’entreprise ne se saisit pas du problème. »
Quels moyens d’action pour lutter contre ?
Si 35 % des salariés jugent que leur employeur est pourtant au courant de ces incivilités mais ne prend aucune mesure pour lutter contre, 30 % estiment que leur employeur n’en a même pas conscience. Il semblerait que seuls 22 % d’entre eux aient déjà mené une enquête destinée à connaître le bien-être et les relations de leurs salariés dans l’entreprise. Quarante pour cent des salariés désirent que leur patron mette en place des formations sur les comportements et les relations entre collègues, mais seulement 15 % l’ont déjà fait. Pour Xavier Alas Luquetas « la question des incivilités au travail reste sous-tendue par des enjeux sociétaux qui dépassent le cadre de l’entreprise (…). Elle pose la question du vivre ensemble. »
Des salariés plus touchés que d’autres
Le service public (51 %) et le commerce (53 %) sont les métiers les plus exposés à ce phénomène, le personnel étant régulièrement en contact avec l’extérieur. Et plus on descend dans la hiérarchie, plus le problème est présent : 47 % des professions intermédiaires et 46 % des employés sont victimes d’incivilités. Enfin, 47 % des femmes les subissent et les collectifs de travail sont de plus en plus touchés.
Un besoin de se confier
Si seulement 39 % des salariés en ont déjà parlé à leur employeur, 72 % se sont confiés à un tiers, principalement à leur famille ou à leurs proches (53 %). Pour Xavier Alas Luquetas, « 28 % n’en parlent pas et c’est inquiétant. Pour se protéger ils développent des stratégies d’adaptation individuelles : prise de recul, humour, ironie mais aussi attitude de repli (…). Ces stratégies deviennent inopérantes si l’entreprise ne se saisit pas du problème. »
Quels moyens d’action pour lutter contre ?
Si 35 % des salariés jugent que leur employeur est pourtant au courant de ces incivilités mais ne prend aucune mesure pour lutter contre, 30 % estiment que leur employeur n’en a même pas conscience. Il semblerait que seuls 22 % d’entre eux aient déjà mené une enquête destinée à connaître le bien-être et les relations de leurs salariés dans l’entreprise. Quarante pour cent des salariés désirent que leur patron mette en place des formations sur les comportements et les relations entre collègues, mais seulement 15 % l’ont déjà fait. Pour Xavier Alas Luquetas « la question des incivilités au travail reste sous-tendue par des enjeux sociétaux qui dépassent le cadre de l’entreprise (…). Elle pose la question du vivre ensemble. »