Tout au long du mois d'août le magazine Décideurs vous propose de découvrir 40 portraits de leaders de moins de 40 ans.
« La jeunesse n’aime pas les vaincus »
Davantage toisée que considérée, la jeunesse reste un écueil dans l’Hexagone où la culture du cheveu blanc impose sa loi. Pas une entreprise du CAC 40, toutes plus centenaires les unes que les autres, n’est aujourd’hui dirigée par un quadragénaire. La réussite reste une affaire de senior. Tout au plus, une fille ou un fils de auront pris la succession, jetés dans la cage aux lions avec pour seule légitimité celle du nom. Delphine Arnault, Erwan Faiveley, Bris Rocher ou Nicolas Houzé sont de ces héritiers qui ont fait fi de la critique pour s’imposer avec flegme et talent. Un prénom pour unique blason.
Le power of zero
« La jeunesse n’aime pas les vaincus », disait à raison Simone De Beauvoir. Nombreux sont ceux qui combattent la clameur du haro au jeunisme. À l’instar de l’écrivain Gaspard Koenig, auteur d’un éloge à la corruption, du fondateur d’Alter Eco, leader français du commerce équitable, ou d’un Gaspard Proust politiquement incorrect, tous défendent leurs idéaux se faisant le porte-voix d’une génération qui se veut libre de penser, de dire et de créer. Pour beaucoup, sortir des sentiers battus est un leitmotiv. Une question de survie pour Daniel Marhely (Deezer), Alexandre Malsch (Melty.fr), Thomas Reynaud (Free) ou Julien Codorniou (Facebook) qui évoluent dans l’univers impitoyable de l’Internet et de la new-tech. La plupart des jeunes start-uper devenu millionnaire comme Éric Setton (Tango), Benjamin Bejbaum (Dailymotion) ou encore Boris Saragaglia (Spartoo) sont partis la fleur au fusil, animés par l’envie de faire bouger les lignes. C’est ce que l’heureuse cofondatrice de Mylittleparis, la newsletter branchée revendue plusieurs millions d’euro à Aufeminin.com fin 2013, appelle « le power of zero ». Cet ancêtre du système D où sans aucune expérience et pas le moindre euro en poche, création et innovation deviennent les maîtres mots.
La méritocratie
L’audace est une autre arme de destruction massive des a priori. Celle de cacher son âge, celle de singer les codes de la vieillesse en se laissant pousser la barbe ou plus simplement celle d’oser se lancer tête baisser. À l’image de Robin Reda, le jeunot de 22 ans, trop pressé de fouler la scène politique française sans avoir pris le temps de rouler sa bosser dans les arcanes du pouvoir. Pure folie, dans la droite lignée de celle de Mathieu Gallet dont la témérité lui a valu d’être désigné à 37 ans patron de Radio France. Une nomination qui sonne comme un juste hommage rendu au principe vieux comme le monde de la méritocratie.
Notre rédaction est allée à la rencontre de ces jeunes leaders de moins de quarante ans qui sont à la tête d’entreprise ou d’institution à la portée internationale, véritables porte-parole d’une jeunesse aux idées originales qui se veut actrice du changement avec pour meilleur garde-fou, l’humilité. Voici, les quarante portraits de ceux qui font la renommée de l’Hexagone tout en construisant le rayonnement français de demain.
Émilie Vidaud
Le power of zero
« La jeunesse n’aime pas les vaincus », disait à raison Simone De Beauvoir. Nombreux sont ceux qui combattent la clameur du haro au jeunisme. À l’instar de l’écrivain Gaspard Koenig, auteur d’un éloge à la corruption, du fondateur d’Alter Eco, leader français du commerce équitable, ou d’un Gaspard Proust politiquement incorrect, tous défendent leurs idéaux se faisant le porte-voix d’une génération qui se veut libre de penser, de dire et de créer. Pour beaucoup, sortir des sentiers battus est un leitmotiv. Une question de survie pour Daniel Marhely (Deezer), Alexandre Malsch (Melty.fr), Thomas Reynaud (Free) ou Julien Codorniou (Facebook) qui évoluent dans l’univers impitoyable de l’Internet et de la new-tech. La plupart des jeunes start-uper devenu millionnaire comme Éric Setton (Tango), Benjamin Bejbaum (Dailymotion) ou encore Boris Saragaglia (Spartoo) sont partis la fleur au fusil, animés par l’envie de faire bouger les lignes. C’est ce que l’heureuse cofondatrice de Mylittleparis, la newsletter branchée revendue plusieurs millions d’euro à Aufeminin.com fin 2013, appelle « le power of zero ». Cet ancêtre du système D où sans aucune expérience et pas le moindre euro en poche, création et innovation deviennent les maîtres mots.
La méritocratie
L’audace est une autre arme de destruction massive des a priori. Celle de cacher son âge, celle de singer les codes de la vieillesse en se laissant pousser la barbe ou plus simplement celle d’oser se lancer tête baisser. À l’image de Robin Reda, le jeunot de 22 ans, trop pressé de fouler la scène politique française sans avoir pris le temps de rouler sa bosser dans les arcanes du pouvoir. Pure folie, dans la droite lignée de celle de Mathieu Gallet dont la témérité lui a valu d’être désigné à 37 ans patron de Radio France. Une nomination qui sonne comme un juste hommage rendu au principe vieux comme le monde de la méritocratie.
Notre rédaction est allée à la rencontre de ces jeunes leaders de moins de quarante ans qui sont à la tête d’entreprise ou d’institution à la portée internationale, véritables porte-parole d’une jeunesse aux idées originales qui se veut actrice du changement avec pour meilleur garde-fou, l’humilité. Voici, les quarante portraits de ceux qui font la renommée de l’Hexagone tout en construisant le rayonnement français de demain.
Émilie Vidaud
