Empêtré depuis hier après-midi dans une affaire de vidéos à caractère sexuel, le candidat LREM à la mairie de Paris a choisi de se retirer de la course à l’élection municipale parisienne. Son successeur n’est pas connu.

13 février. Des rumeurs circulaient dans le petit monde de la politique… Des supposées photos à caractère sexuel de Benjamin Griveaux circulaient sous le manteau. Des images embarrassantes où l’on voyait, notamment, un homme se masturber et envoyer les images à une femme. Le tout accompagné de messages plus qu’explicites. Impossible de savoir s’il s’agissait d’une campagne de calomnie ou d’une triste réalité.

Dans un tel cas de figure, la solution est simple. Si la personne visée est innocente, elle dément et attaque en diffamation. Ce que n’a pas fait le candidat officiellement investi par LREM. Sans reconnaître qu’il s’agissait de lui, Benjamin Griveaux a choisi de jeter l’éponge.

« Un site internet et des réseaux sociaux ont relayé des attaques ignobles mettant en cause ma vie privée. Ma famille ne mérite pas cela. Personne, au fond, ne devrait tenir une telle violence ». Face à cette situation, le député de Paris a indiqué qu’il ne souhaitait pas « nous exposer davantage ma famille et moi, quand tous les coups sont désormais permis. Cela va trop loin. C’est pourquoi j’ai décidé de me retirer ma candidature à l’élection municipale parisienne ». Estimant que son projet vivra mieux sans lui, Benjamin Griveaux a conclu ce triste feuilleton en remerciant ses équipes.

Ce départ, pose de nombreuses questions. Qui est le maître chanteur et quels sont ses intérêts ? Qui récupérera l’investiture officielle LREM ? Quelles conséquences pour la majorité à l’approche des municipales ? Si certaines voix considéraient Benjamin Griveaux comme une erreur de casting, peu devaient s’imaginer un tel dénouement.

Lucas Jakubowicz

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