Frédéric Teper élu à la tête de l’IACF
À l’issue de son assemblée générale qui s’est tenue aujourd’hui, la principale organisation représentative des avocats spécialisés en droit fiscal a annoncé la nouvelle. Elle vient dl'élir son nouveau président en la personne de Frédéric Teper. Aussi à l’aise en fiscalité transactionnelle et internationale des sociétés qu’en fiscalité patrimoniale, il a notamment exercé au sein d’Arthur Andersen International (1991 - 2002) puis chez EY (2002-2010). C’est en 2010 qu’il rejoint Arsene, cabinet fondateur du réseau Taxand, où il joue un rôle important dans le développement de la structure à l’international.
S'ouvrir à des formes de transmission nouvelles
Frédéric Teper connaît bien l’IACF pour en avoir été le secrétaire général ainsi qu’un membre de sa commission "Entreprises". Si ses nouvelles fonctions de président s’inscrivent pleinement dans le travail mené par ses prédécesseurs, Marc Bornhauser, Stéphane Austry et Pascal Coudin, Frédéric Teper entend, selon ses mots, "ouvrir l’IACF à des contenus et des formes de transmission nouvelles". L’auteur de nombreux articles de doctrine et enseignant à l’université rappelle que l’institut qu’il préside est "un acteur majeur du débat sur les questions à enjeux fiscaux au sein de la profession et dans le cadre du dialogue avec les pouvoirs publics, la représentation nationale et l’administration fiscale". Diplômé de Sciences Po Paris et d’HEC, le quinquagénaire rappelle l’importance de la mission de contrôle juridique des nouvelles mesures adoptées et le rôle que peut jouer l’IACF en la matière. "Le contexte actuel, qui impose de nombreuses prises de décisions dans des délais extrêmement courts, ne doit pas faire oublier la nécessaire évaluation juridique des mesures afin, notamment, qu’elles ne soient pas invalidées ultérieurement, aggravant ainsi le sentiment d’imprévisibilité législative aux conséquences parfois significatives en matière budgétaire", détaille-t-il. Voilà, à n’en pas douter, l’une des missions qui occuperont son mandat, d’une durée de trois ans.
S.V.