Les pays émergents ont connu en 2013 des performances plus que moyennes.
Faut-il persévérer dans les pays émergents??
Les pays émergents ont connu en 2013 des performances plus que moyennes. L’indice MSCI Emerging Markets a subi un recul annuel de 2,60?%, mais surtout un effondrement sans précédent de plus de 16?% durant l’été 2013. Le tableau s’assombrit ainsi pour un certain nombre de pays qui n’arrivent pas à prendre le virage de réformes importantes (le Brésil, longtemps star des pays émergents, peine par exemple aujourd’hui à endiguer sa dérive budgétaire).
Preuve de l’hétérogénéité de ces pays émergents, après les Bric, Jim O’Neill, ancien président du directoire de Goldman Sachs AM à l’origine de l’acronyme, parle aujourd’hui des «?Mint?» pour désigner les économies de croissance de demain, à savoir le Mexique, l’Indonésie, le Nigeria et la Turquie. Les émergents gardent donc tout leur intérêt à condition d’opérer une sélection minutieuse, de viser le long terme et peut-être d’ouvrir de nouveaux horizons.
Preuve de l’hétérogénéité de ces pays émergents, après les Bric, Jim O’Neill, ancien président du directoire de Goldman Sachs AM à l’origine de l’acronyme, parle aujourd’hui des «?Mint?» pour désigner les économies de croissance de demain, à savoir le Mexique, l’Indonésie, le Nigeria et la Turquie. Les émergents gardent donc tout leur intérêt à condition d’opérer une sélection minutieuse, de viser le long terme et peut-être d’ouvrir de nouveaux horizons.