En 2016, la Fondation Société générale fêtera ses dix ans. Pour marquer l’événement, Frédéric Oudéa, directeur général de la banque, revient sur trois grands projets soutenus par l’institution, trois belles histoires.
Frédéric Oudéa (Société générale) : « La société civile doit réfléchir aux moyens d’aider les jeunes
« En matière de RSE [Responsabilité sociétale et environnementale], l’entreprise a un rôle à jouer pour promouvoir l’insertion professionnelle ». C’est fort de cette conviction que Frédéric Oudéa, directeur général de la Société générale présentait le 31 mars trois projets que la banque a choisi d’aider : Sport dans la ville, Démos (pour Dispositif d’éducation musicale et orchestrale à vocation sociale) et l’orchestre symphonique Divertimento.
Engagées auprès des jeunes en difficulté ou défavorisés, ses associations utilisent le sport – pour la première – et la musique – pour les deux autres – afin de les ouvrir au monde et de faciliter leur insertion. « Nous voulons recréer des dynamiques sociétales au sein des territoires délaissés dans lesquelles ces jeunes vivent », explique Philippe Oddou, cofondateur et directeur général de Sport dans la ville.
Pour cette association, le sport n’est qu’un moyen. En plus des terrains et des coachs qu’elle met à disposition dans les quartiers sensibles, elle a mis en place un programme intitulé Job dans la ville dont l’objectif est d’accompagner les jeunes dans leur choix d’orientation et les aider à trouver un premier emploi. Un engagement partagé par la banque. En 2014, la Société générale a embauché en CDI quatre jeunes issus de ce parcours et offert de nombreux stages à d’autres.
« Donner le goût de l’engagement individuel en vue d’une performance collective »
Quant à Zahia Ziouani, chef d’orchestre de Divertimento et Fondatrice de Démos, elle parie sur la musique. Son association, Démos, propose une initiation, ou un perfectionnement, à la musique aux jeunes issus des quartiers défavorisés. Si tous ne deviendront pas musiciens professionnels, la plupart acquiert un goût pour sa pratique et le dépassement de soi. « Je suis frappée par la transformation qui s’opère souvent chez les enfants qui découvrent le travail d’orchestre », déclare la jeune femme originaire de Seine Saint-Denis.
Frédéric Oudéa a par ailleurs souligné sur la convergence entre les valeurs portées par la Société générale et celles que ces associations essayent d’inculquer aux jeunes. « Nous partageons cette démarche d’exigence, d’excellence et de plaisir que le sport et la musique leur véhiculent. Ces activités leur donnent le goût de l’engagement individuel en vue d’une performance collective. »
« Nous vivons une période charnière où l’argent public se raréfie »
Pour le banquier, le contexte doit pousser les entreprises à agir. « Nous vivons une période charnière où l’argent public se raréfie, alors que le chômage ne recule pas. C’est à la société civile de réfléchir aux moyens d’aider les jeunes à s’insérer ».
La Société générale met donc des compétences à disposition de ces associations. En 2014, 1667 journées ont été consacrées par ses collaborateurs au pro bono en France et à l’étranger. Cet investissement en temps dépasse le seul champ des techniques bancaires. Les collaborateurs sont en effet nombreux à parrainer des jeunes dans les associations soutenues par la banque. Un accompagnement personnalisé qui permet de travailler sur le savoir-être.
Le budget global de la banque dédié au mécénat atteint chaque année les dix millions d’euros, dont près de trois millions d’euros à travers sa Fondation. Frédéric Oudéa en est convaincu : « Nous devons aider les jeunes à comprendre les codes ».
JHF
Visuel © Société générale 2015
Retrouver notre dossier complet "Quand le mécénat réinvente la générosité"
Engagées auprès des jeunes en difficulté ou défavorisés, ses associations utilisent le sport – pour la première – et la musique – pour les deux autres – afin de les ouvrir au monde et de faciliter leur insertion. « Nous voulons recréer des dynamiques sociétales au sein des territoires délaissés dans lesquelles ces jeunes vivent », explique Philippe Oddou, cofondateur et directeur général de Sport dans la ville.
Pour cette association, le sport n’est qu’un moyen. En plus des terrains et des coachs qu’elle met à disposition dans les quartiers sensibles, elle a mis en place un programme intitulé Job dans la ville dont l’objectif est d’accompagner les jeunes dans leur choix d’orientation et les aider à trouver un premier emploi. Un engagement partagé par la banque. En 2014, la Société générale a embauché en CDI quatre jeunes issus de ce parcours et offert de nombreux stages à d’autres.
« Donner le goût de l’engagement individuel en vue d’une performance collective »
Quant à Zahia Ziouani, chef d’orchestre de Divertimento et Fondatrice de Démos, elle parie sur la musique. Son association, Démos, propose une initiation, ou un perfectionnement, à la musique aux jeunes issus des quartiers défavorisés. Si tous ne deviendront pas musiciens professionnels, la plupart acquiert un goût pour sa pratique et le dépassement de soi. « Je suis frappée par la transformation qui s’opère souvent chez les enfants qui découvrent le travail d’orchestre », déclare la jeune femme originaire de Seine Saint-Denis.
Frédéric Oudéa a par ailleurs souligné sur la convergence entre les valeurs portées par la Société générale et celles que ces associations essayent d’inculquer aux jeunes. « Nous partageons cette démarche d’exigence, d’excellence et de plaisir que le sport et la musique leur véhiculent. Ces activités leur donnent le goût de l’engagement individuel en vue d’une performance collective. »
« Nous vivons une période charnière où l’argent public se raréfie »
Pour le banquier, le contexte doit pousser les entreprises à agir. « Nous vivons une période charnière où l’argent public se raréfie, alors que le chômage ne recule pas. C’est à la société civile de réfléchir aux moyens d’aider les jeunes à s’insérer ».
La Société générale met donc des compétences à disposition de ces associations. En 2014, 1667 journées ont été consacrées par ses collaborateurs au pro bono en France et à l’étranger. Cet investissement en temps dépasse le seul champ des techniques bancaires. Les collaborateurs sont en effet nombreux à parrainer des jeunes dans les associations soutenues par la banque. Un accompagnement personnalisé qui permet de travailler sur le savoir-être.
Le budget global de la banque dédié au mécénat atteint chaque année les dix millions d’euros, dont près de trois millions d’euros à travers sa Fondation. Frédéric Oudéa en est convaincu : « Nous devons aider les jeunes à comprendre les codes ».
JHF
Visuel © Société générale 2015
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