En collaboration avec le groupe BEI, composé de la Banque européenne d’investissement (BEI) et du Fonds européen d’investissement (FEI), et de 5 états membres, l’objectif est d’apporter des financements à des entreprises européennes technologiques qui ont déjà émergé.
Création d’un nouveau fonds en faveur du financement de champions européens innovants
L’initiative Champions technologiques européens (ICTE) rassemblera des ressources publiques des États membres participants dont l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, la France et l’Italie, et le Groupe BEI à hauteur de 3,75 milliards d’euros au total, avec 1 milliard d’engagement pour l’Hexagone. Le dessein poursuivi est d’effectuer des investissements dans des fonds de capital-risque qui, à leur tour, fourniront des financements aux champions technologiques européens.
Ce nouveau fonds pallie les manques de financement aux entreprises à un stade de croissance avancé qui cherchent à lever des montants supérieurs à 50 millions d’euros. Aujourd’hui, trop de jeunes structures innovantes européennes sont acquises par des sociétés étrangères du fait d’un manque de ressources financières qui les empêchent d’être compétitives à l’échelle mondiale. La rupture avec ce cercle vicieux de la recherche de financement permettra d’enclencher une nouvelle dynamique de croissance en Europe et la création de nombreux emplois hautement qualifiés.
Aujourd’hui trop de jeunes structures innovantes sont acquises par des sociétés étrangères du fait d’un manque de ressources financières
Au cœur du projet, l’ICTE contribuera à créer une catégorie d’actifs dans laquelle les investisseurs institutionnels européens pourront investir et diversifier leurs portefeuilles, en maintenant un flux soutenu de financements en faveur des entreprises européennes à fort potentiel de croissance.
Pour Bruno Le Maire, ministre français de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique : "Cette initiative est un exemple frappant de ce que nous pouvons accomplir collectivement pour renforcer la souveraineté économique et industrielle de l’UE. Dans ce cadre, les entreprises technologiques européennes contribueront davantage à l’innovation, à la croissance et à la création d’emplois de l’Union européenne."
Tom Laufenburger