C’est la progression affichée par la croissance française lors du quatrième trimestre 2016.

Sur l’ensemble de l’année, le produit intérieur brut (PIB) augmenté de 1,1 %, selon les dernières données fournis par l’Insee. C’est légèrement moins bien qu’en 2015 où la croissance s’était élevé à 1,2 %. Ce chiffre est surtout inférieur aux prévisions envisagées par le gouvernement de Françoise Hollande qui tablait sur une hausse de 1,4 %. Le ministre de l’Économie et du Travail, Michel Sapin veut toutefois y voir des signes d’encouragements. Les résultats publiés par l’Insee ont démontré une accélération des différentes composantes de l’activité : les investissements des entreprises ont notamment progressé de 4,3 %, contre 2,7 % en 2015.

 

Des clignotants au vert

Plusieurs indicateurs peuvent justifier cela : le climat positif des affaires ou encore le reflet du moral des entreprises qui permettent aux entreprises de retrouver leur meilleur niveau depuis l’été 2011. Du coté des ménages, les dépenses de consommation sont en amélioration et s’affichent à 1,8 % pour l’année 2016. L’augmentation des besoins en énergie (+ 1,8 % contre 1,4 % en 2015) et des services (1,5 après 1 %) expliquent notamment cette progression. De quoi faire oublier la baisse de la consommation des ménages relative aux produits manufacturés (-0,8 %) observé en décembre 2016. Dernier élément positif, le recul du chômage. Pôle emploi a enregistré la première baisse significative du nombre d’inscrits depuis 2007 (-107 000). Si les clignotants semblent être au vert, tout reste à faire et on est bien loin des 3,2 % de croissance enregistrée en Espagne avec la création notamment de près 542 000 emplois.  

 

  

 Gatien Pierre-Charles 

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