C’est ce que souhaite gagner en plus chaque année l’École des hautes études commerciales de Paris (HEC) pour figurer dans le top mondial des écoles de management.

Pour arriver à figurer dans les dix premières écoles de management au niveau mondial, Peter Todd, directeur général d'HEC, mise sur différentes sources de financement. D’abord, les frais de scolarité vont augmenter de 6 % à 8 %. Si aujourd’hui un élève issu des classes préparatoires paye 41 700 euros sur trois ans, cette hausse devrait générer sept millions d’euros de revenus supplémentaires par an. Mais l’institution souhaite aussi lever des fonds à hauteur de quatre millions d’euros auprès de sa fondation. Autre élément sur lequel parie le directeur : le programme de formation continue très axé sur le digital, qui devrait permettre à l’établissement de collecter cinq millions d’euros par an. Au total, l’institut éducatif bénéficiera de seize millions d’euros en plus chaque année. De quoi largement financer son projet en recrutant les meilleurs chercheurs du globe dans les domaines du big data, de la responsabilité sociale, de l’entrepreneuriat, des réseaux sociaux et de l’énergie. Cependant, l’école française pourrait se heurter à la concurrence internationale et notamment aux géantes américaines qui ont des moyens bien plus élevés. Pour étudier à la Harvard Business School par exemple, les frais d’une année en MBA coûte 92 330 euros. Une manne à laquelle s’ajoute chaque année, comme dans beaucoup d’autres universités américaines, 600 millions d’euros d’aides de l’État. A contrario, les écoles françaises de management ne reçoivent aucune subvention publique.

 

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