C’est la part des introductions en Bourse du secteur technologique sur le marché des IPO européennes en 2015.

Des résultats qui montrent que le moyen de financement proposé par les Bourses peine à convaincre les entreprises technologiques du continent. Un manque d’attractivité principalement dû à la volatilité actuelle des marchés financiers. À l’image de l’entreprises Oberthur, spécialiste des cartes à puce, ou encore Deezer, nombreuses sont les sociétés du secteur à snober les plates-formes boursières aux profits d’investisseurs privés. Un choix qui illustre leur volonté à se financer auprès d’institutionnels plutôt qu’être exposé aux risques de fluctuation des cours. En parallèle, sur les 57,4 milliards d’euros levés par les sociétés européennes en 2015, c’est le secteur de la finance qui est le plus représenté. Ce dernier a récolté 20,5 milliards d’euros soit 35,7 % du total. De l’autre côté de l’Atlantique, c’est l’effet contraire qui est observé. Les entreprises technologiques américaines sont celles qui ont le plus recours à l’IPO pour se financer. Le secteur a levé 7,9 milliards de dollars, soit 24 % du total collecté par les introductions boursières américaines. Des disparités qui reflètent bien le décalage entre le Nasdaq, plateforme boursière américaine dédiée aux indices technologiques et les Bourses européennes, qui, à l’instar d’Euronext, n’ont pas les arguments suffisants pour attirer les nouvelles pépites.

 

R. T. 

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