Lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme : l’UE avance
Deux pas de plus vers le renforcement de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme au sein de l’Union européenne - l’une des priorités actuelles de Bruxelles. Dans le cadre de ce projet, l’UE veut mettre sur pied une autorité de lutte contre le blanchiment de capitaux (ALBC). Le 29 juin, le Conseil de l’Union européenne a arrêté sa position sur cette nouvelle autorité. La position est partielle, car il lui faut encore se prononcer sur le siège de la nouvelle autorité, mais déjà, le Conseil confère à l’ALBC les pouvoirs qui lui permettront de surveiller directement certains établissements financiers considérés comme risqués, y compris les prestataires de services sur crypto-actifs.
Ces derniers sont surveillés par l’Union européenne. Le 29 juin, toujours, un accord provisoire concernant la transparence des transferts de crypto-actifs a été trouvé entre les eurodéputés et le Conseil. Objectif : que l’utilisation des cryptomonnaies à des fins criminelles soit rendue plus difficile pour les criminels. Les prestataires de services sur crypto-actifs devront recueillir et rendre accessibles certaines données sur le donneur d’ordre et le bénéficiaire des transferts traités, comme le font déjà les prestataires de services de paiement pour les virements électroniques. Une traçabilité renforcée permettra de "mieux détecter les éventuelles transactions suspectes et de les bloquer", explique le Conseil dans un communiqué de presse.
Olivia Fuentes