Nicolas Peixoto, l’esprit de corps
Après avoir fait ses armes dans plusieurs équipes en droit social dont celle de Hogan Lovells, Nicolas Peixoto a rejoint en 2017 le cabinet spécialiste de droit du travail Ogletree Deakins. Depuis, l'avocat intervient sur l’ensemble des champs de la matière, des restructurations internationales aux contentieux complexes.
Travail d’équipe
Pourtant, dans sa jeunesse, Nicolas Peixoto se destinait plutôt à une carrière militaire, aussi a-t-il débuté comme officier de réserve de la gendarmerie nationale dont il garde encore à ce jour le statut. Mais un ennui de santé vient perturber ses projets. Il commence alors des études de droit à Paris 2 Panthéon-Assas. Là, il rencontre des professeurs de renom tels qu'Antoine Mazeaud et Arnaud Martinon qui lui transmettent leur goût pour le droit social, une matière exigente dont l'apprentissage demande de la persévérance, d'acquérir une très grande technicité et se développant grâce à une innovation permanente. La place que prend la jurisprudence dans cette discipline ne cesse de le séduire, bien que le conseil sans la plaidoirie ne serait pour lui tout simplement pas envisageable. Appréciant partager son savoir, il réalise par ailleurs des présentations en droit du travail auprès de l’Institut du droit Social.
De sa formation militaire, il a gardé le goût du collectif, de l’entre-aide, de la formation des plus jeunes, d’appartenir à un corps. Ainsi, lorsqu’on lui demande quelle est sa plus grande fierté professionnelle, il répond : "Le travail d’équipe." L'associé, qui se caractérise par sa discrétion et son élégance, en est convaincu : seule la dynamique de groupe peut être vecteur de performance. "Je suis particulièrement fier de travailler avec les associés et collaborateurs d’Ogletree. Chez nous, c'est un peu comme dans un film de Robert Aldrich de 1967, c'est la solidarité qui fait notre force peu commune !'" Et quand il ne travaille pas, il consacre son temps à sa vie de famille ainsi qu’à un dada d’enfance : la mécanique, qu’elle soit de précision avec l’horlogerie ou plus physique sur des véhicules anciens à deux ou quatre roues, voire avec des ailes. La précision, l’ingénierie et la connaissance des agencements… encore !
Elsa Guérin