Quentin Sannié est P-DG de Devialet, startup la plus primée au monde pour ses innovations dans le son.
Quentin Sannié (Devialet) « Ce qui a de la puissance émotionnelle a vocation à durer »
Décideurs. Vous êtes la start-up la plus primée au monde pour la qualité de vos innovations dans le domaine phonique. Quelle vision avez-vous de notre avenir sonore ?
Quentin Sannié. L’accroissement de la qualité de la musique sera dans les prochaines années une évolution clé. De la même façon qu’il y a eu de la haute définition pour l’image, le pari de Devialet est d’initier l’équivalent dans le domaine du son. La puissance émotionnelle d’un morceau de musique sans distorsion, sans bruit et sans souffle est immense. Grâce à notre technologie, nous fournissons la réalité de l’œuvre originale. Demain, ce qui a de la puissance émotionnelle a vocation à durer. Les individus recherchent de l’émotion. Et la musique est un puissant vecteur émotionnel. Demandez-vous pourquoi le walkman a connu un tel succès ? Parce que c’est un véhicule émotionnel. Je me souviens parfaitement du jour où j’ai acheté l’un des tous premiers walkmans chez Sony. J’avais 18 ans et je voulais skier avec de la musique. À l’époque, c’était une émotion incroyablement nouvelle de pouvoir dévaler les pistes avec du son dans les oreilles. C’est précisément la quête des gens : en 2015 comme en 2050, ils veulent remplir leurs vies avec des moments d’émotion quotidiens.
Propos recueillis par E.V.
Cet entretien fait partie du dossier "Comment vivra-t-on en 2050".
Quentin Sannié. L’accroissement de la qualité de la musique sera dans les prochaines années une évolution clé. De la même façon qu’il y a eu de la haute définition pour l’image, le pari de Devialet est d’initier l’équivalent dans le domaine du son. La puissance émotionnelle d’un morceau de musique sans distorsion, sans bruit et sans souffle est immense. Grâce à notre technologie, nous fournissons la réalité de l’œuvre originale. Demain, ce qui a de la puissance émotionnelle a vocation à durer. Les individus recherchent de l’émotion. Et la musique est un puissant vecteur émotionnel. Demandez-vous pourquoi le walkman a connu un tel succès ? Parce que c’est un véhicule émotionnel. Je me souviens parfaitement du jour où j’ai acheté l’un des tous premiers walkmans chez Sony. J’avais 18 ans et je voulais skier avec de la musique. À l’époque, c’était une émotion incroyablement nouvelle de pouvoir dévaler les pistes avec du son dans les oreilles. C’est précisément la quête des gens : en 2015 comme en 2050, ils veulent remplir leurs vies avec des moments d’émotion quotidiens.
Propos recueillis par E.V.
Cet entretien fait partie du dossier "Comment vivra-t-on en 2050".
