Taux de croissance mirobolants, CDI, implication... les start-up du numérique vendent un rêve bien réel.
Cinq raisons de travailler dans une start-up
En 2013, les start-up françaises du numérique ont vu leur chiffre d'affaires grimper de 43 % selon l'enquête annuelle d'EY et de France Digitale. Ce troisième baromètre de la performance économique et sociale des start-up numériques révèle également une croissance de leurs effectifs à faire pâlir d'envie les dirigeants de PME. Alors que le nombre de salariés des petites et moyennes entreprises pérennes a cessé de reculer pour la première fois depuis deux ans selon BPIFrance, les start-up ont augmenté leurs effectifs de 22 % en 2013. Le coup de grâce : 91 % des contrats d'embauche signés dans ces entreprises sont à durée indéterminée. Alors, envieux ? Au-delà de ces chiffres qui laissent rêveur, Adam Arbolino, co-fondateur de Designcrowd.com, a listé cinq raisons de travailler au moins une fois dans une start-up.
Travailler concrètement
En anglais, « to start up » signifie « démarrer ». Travailler dans une start-up demande de se focaliser sur ce qui est absolument critique pour le futur du projet. Chaque tâche accomplie peut porter la start-up vers le succès ou l'entraîner dans la faillite et l'avancement du projet est visible.
Apprendre vite et beaucoup
Le contexte instable de la création d'entreprise exige des employés qu'ils se surpassent et souvent qu'ils soient polyvalents. Les opportunités pour apprendre se multipliant, l'apprentissage est constant. Pour Bruno Martinaud, directeur du master entreprenariat de Polytechnique, c'est pour cette raison qu'il vaut mieux entreprendre quand on est étudiant. Par la suite, « la capacité à remettre en cause les pratiques engrangées pendant la vie professionnelle est plus difficile », confiait-il à Challenges en juin dernier.
Façonner son environnement
L'envie d'être indépendant dans son travail a poussé 60,7 % des entrepreneurs à créer leur propre entreprise en 2010 selon l'Insee. Adam Arbolino le confirme : alors que le salarié d'une grande entreprise doit s'adapter à l'environnement qu'il intègre, celui d'une start-up contribue à le créer.
Exercer dans un milieu innovant
Un peu plus de 44 % des entrepreneurs ayant créé leur société en 2010 l'ont fait par « goût d'entreprendre et d'affronter de nouveaux défis », selon l'enquête de l'Insee. Dans une jeune pousse, les équipes doivent également être composées de salariés recrutés pour leurs compétences et leur enthousiasme pour le projet, précise Arnaud Massonnie, directeur général de Fifty-five. Pour Adam Arbolino, un tel entourage est à l'origine d'innovations disruptives.
Devenir son propre patron
Travailler dans une start-up est le meilleur moyen de se préparer à monter sa propre entreprise. Georges-Edouard Dias, ex-directeur digital de L'Oréal s'est immergé pendant une semaine dans l'univers de la start-up Wisembly, cofondée par Romain David, Guillaume Potier et Andreï Vestemeanu avant de lancer Quantstreams, sa propre entreprise de big data appliquée au marketing.
Juliette Boulay
Travailler concrètement
En anglais, « to start up » signifie « démarrer ». Travailler dans une start-up demande de se focaliser sur ce qui est absolument critique pour le futur du projet. Chaque tâche accomplie peut porter la start-up vers le succès ou l'entraîner dans la faillite et l'avancement du projet est visible.
Apprendre vite et beaucoup
Le contexte instable de la création d'entreprise exige des employés qu'ils se surpassent et souvent qu'ils soient polyvalents. Les opportunités pour apprendre se multipliant, l'apprentissage est constant. Pour Bruno Martinaud, directeur du master entreprenariat de Polytechnique, c'est pour cette raison qu'il vaut mieux entreprendre quand on est étudiant. Par la suite, « la capacité à remettre en cause les pratiques engrangées pendant la vie professionnelle est plus difficile », confiait-il à Challenges en juin dernier.
Façonner son environnement
L'envie d'être indépendant dans son travail a poussé 60,7 % des entrepreneurs à créer leur propre entreprise en 2010 selon l'Insee. Adam Arbolino le confirme : alors que le salarié d'une grande entreprise doit s'adapter à l'environnement qu'il intègre, celui d'une start-up contribue à le créer.
Exercer dans un milieu innovant
Un peu plus de 44 % des entrepreneurs ayant créé leur société en 2010 l'ont fait par « goût d'entreprendre et d'affronter de nouveaux défis », selon l'enquête de l'Insee. Dans une jeune pousse, les équipes doivent également être composées de salariés recrutés pour leurs compétences et leur enthousiasme pour le projet, précise Arnaud Massonnie, directeur général de Fifty-five. Pour Adam Arbolino, un tel entourage est à l'origine d'innovations disruptives.
Devenir son propre patron
Travailler dans une start-up est le meilleur moyen de se préparer à monter sa propre entreprise. Georges-Edouard Dias, ex-directeur digital de L'Oréal s'est immergé pendant une semaine dans l'univers de la start-up Wisembly, cofondée par Romain David, Guillaume Potier et Andreï Vestemeanu avant de lancer Quantstreams, sa propre entreprise de big data appliquée au marketing.
Juliette Boulay
