Moins d’un an après avoir opéré une levée de fonds record de cent millions de dollars, le champion français du covoiturage annonce le rachat de son principal concurrent européen.
Frédéric Mazzella (Blablacar) : « On a une direction et on la suit »
« C’est une expansion par étapes, en ouvrant notre service dans de nouveaux pays. Pour cela nous avons trois méthodes : soit on a en interne des personnes qui peuvent mener le lancement, soit on recrute une équipe sur place, soit on s’arrange pour conclure un partenariat ou pour faire l'acquisition d'un bon acteur local. »C’est ainsi que le fondateur et président de Blablacar expliquait ce 15 avril au magazine Décideurs le rachat de son principal concurrent, carpooling.com, auquel s’adjoint celui d’Autohop, une start-up basée à Budapest qui lui ouvre un peu plus les portes du quatuor Hongrie, Roumanie, Serbie et Croatie.
Fidèle à sa stratégie de développement rapide à l’international – qui repose sur les trois piliers que sont : l’acqui-hire, le spin off, ou le local hire – Blablacar appuie une nouvelle fois sur l’accélérateur « On a une direction et on la suit, martèle Frédéric Mazzella. On tient les engagements pris lors de la levée de fonds de cent millions de dollars : on a lancé l’Inde, on a renforcé notre positionnement en Europe et on vise prochainement l’Amérique latine. »
Courroie d’entraînement de l’économie collaborative
Pour Blablacar, l’Europe fait désormais office de solide base arrière. L'entreprise détient aujourd’hui plus de 90 % de part de marché en France, Allemagne, Espagne, Italie et fédère dans le monde l’une des plus larges communautés de l’économie collaborative avec plus de vingt millions de membres dans dix-huit pays, en Europe et en Asie. Et si la start-up n’a pas encore posé le pied en Amérique latine, elle propose avec cette double acquisition un service de covoiturage unifié dans toute l’Europe, désormais sans frontières d’Amsterdam à Zagreb.
Rien ne semble pouvoir arrêter la progression de Blablacar, qui illustre en bon premier arrivant sur le marché du covoiturage, l’expression consacrée selon laquelle « winner takes all ». Fondée en 2006, la start-up française consolide sa position de leader mondial du covoiturage longue distance. Elle pose aussi et surtout ses jalons au sein de l’économie collaborative à la table des Uber et autres Airbnb. Prochaine étape la rentabilité ? « Cela serait gâcher notre potentiel de croissance que d’aller chercher de la rentabilité maintenant », répond Frédéric Mazzella qui ne sait pas lui-même jusqu’où la success story Blablacar peut le conduire.
Émilie Vidaud
Fidèle à sa stratégie de développement rapide à l’international – qui repose sur les trois piliers que sont : l’acqui-hire, le spin off, ou le local hire – Blablacar appuie une nouvelle fois sur l’accélérateur « On a une direction et on la suit, martèle Frédéric Mazzella. On tient les engagements pris lors de la levée de fonds de cent millions de dollars : on a lancé l’Inde, on a renforcé notre positionnement en Europe et on vise prochainement l’Amérique latine. »
Courroie d’entraînement de l’économie collaborative
Pour Blablacar, l’Europe fait désormais office de solide base arrière. L'entreprise détient aujourd’hui plus de 90 % de part de marché en France, Allemagne, Espagne, Italie et fédère dans le monde l’une des plus larges communautés de l’économie collaborative avec plus de vingt millions de membres dans dix-huit pays, en Europe et en Asie. Et si la start-up n’a pas encore posé le pied en Amérique latine, elle propose avec cette double acquisition un service de covoiturage unifié dans toute l’Europe, désormais sans frontières d’Amsterdam à Zagreb.
Rien ne semble pouvoir arrêter la progression de Blablacar, qui illustre en bon premier arrivant sur le marché du covoiturage, l’expression consacrée selon laquelle « winner takes all ». Fondée en 2006, la start-up française consolide sa position de leader mondial du covoiturage longue distance. Elle pose aussi et surtout ses jalons au sein de l’économie collaborative à la table des Uber et autres Airbnb. Prochaine étape la rentabilité ? « Cela serait gâcher notre potentiel de croissance que d’aller chercher de la rentabilité maintenant », répond Frédéric Mazzella qui ne sait pas lui-même jusqu’où la success story Blablacar peut le conduire.
Émilie Vidaud