Montres: Quoi de neuf ?
Eberhard & Co,
une révolution
Créée en 1887, la manufacture Eberhard & Co a à son actif plus de 130 ans de succès et de nombreuses innovations qui ont jalonnées son histoire dont la plus récente. Celle qui a révolutionné la lecture des temps chronométrés… Il s’agit du chronographe baptisé Chrono 4. Un modèle breveté et déposé qui est le seul et unique chronographe de l’histoire de l’horlogerie doté de quatre compteurs alignés. Au programme, en marge de l’affichage au centre des heures et minutes et de la date par guichet à midi, de gauche à droite, le totalisateur 30 minutes, le totalisateur 12 heures, l’affichage 24 heures et enfin la petite seconde. Une pièce étendard dans la collection maison.
CHRONO 4 130 réf 31129 - en acier, 42 mm de diamètre, mouvement automatique 4 920 €.
Bovet,
une belle histoire
L’histoire de la maison Bovet est fondée sur le voyage. Tout commence à Londres, les trois frères Bovet, Frédéric, Alphonse et Edouard, y développent leurs compétences après avoir quitté leur Suisse natale. En 1818, Edouard s’embarque sur un vaisseau de la Compagnie des Indes et vend à un collectionneur mandarin quatre garde-temps pour la somme de 10 000 francs suisses. Une fortune pour l’époque ! Dès lors, le succès de Bovet en Chine est tel que l’Empereur même s’y intéresse et, incroyable, Bovet, prononcé Bo-Wei par les chinois, devient synonyme de montre de prestige dans le langage courant. Deux siècles se sont écoulés, la maison tenait à rendre hommage à cette belle histoire avec une montre exceptionnelle. C’est chose faite avec ce tourbillon Edouard Bovet. Un jouet rêvé par les voyageurs fortunés. Portable en montre bracelet ou en montre de poche, son boîtier abrite un calibre d’exception. Une grande complication à échappement à tourbillon avec second et troisième fuseau horaire et cartes hémisphériques de la Terre.
TOURBILLON EDOUARD BOVET en or rouge, 46 mm de diamètre, mouvement à remontage manuel, livré avec un bracelet en alligator et une chaîne en or rouge. Série limée à 60 exemplaires. 272 000 €.
Pequignet
en mode manuel
Fleuron de l’horlogerie française, Pequignet est une manufacture à part entière puisqu’elle produit en interne, de A à Z, son propre mouvement. Baptisé le calibre Royal, il se décline aujourd’hui dans une version à remontage manuel. On parle désormais du EPM02. Une mécanique qui remet au gout du jour un geste d’antan, celui de remonter tous les matins sa montre afin de lui éviter de s’arrêter. Un cérémonial vintage lié ici à un garde-temps vintage au travers de son boîtier inspiré de ceux que les horlogers affectionnaient tout particulièrement dans les années 50.
MANUELLE ROYALE en acier, 42 mm de diamètre, mouvement à remontage manuel, bracelet en cuir. 2850 €.
Roger Dubuis
Sur les chapeaux de roues
Tout l’ADN de Roger Dubuis se retrouve dans cette montre rare. Rare car éditée en série limitée pour le monde à juste 88 exemplaires, mais pas seulement. Elle est animée d’un mouvement dit squelette. En d’autres termes, une mécanique aux allures d’une dentelle à laquelle a été enlevée à la main toute matière inutile. Une véritable prouesse artisanale qui est associée ici à la compétition à l’état pur. En effet, cette manufacture s’est rapprochée de Pirelli afin de proposer le Graal aux collectionneurs de montres passionnés de course automobile. Chaque exemplaire de cette pièce est monté sur un bracelet en caoutchouc avec incrustation de gomme venant de pneus Pirelli utilisés en Formule 1. Du jamais vu !
EXCALIBUR SPIDER PIRELLI en titane DLC, 45 mm de diamètre, mouvement automatique, bracelet en caoutchouc avec incrustation de gomme venant de pneus Pirelli utilisés en Formule 1. Série limitée à 88 exemplaires. 72 500 €.