Pour la sixième année consécutive, l’Observatoire de l’immobilier durable (OID) publie son Baromètre de l’Immobilier responsable. L’occasion de prendre le pouls de l’industrie sur des questions sensibles.
L’OID rend public son baromètre de l’immobilier responsable 2023
Créé en 2012, l’OID regroupe plusieurs dizaines d’acteurs de l’immobilier tertiaire français pour favoriser les échanges autour des questions de transition écologique et d’évolutions sociales. Il est présidé depuis octobre par Odile Batsère, directrice RSE de la Société de la Tour Eiffel.
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Son baromètre lui permet de faire le point sur ces problématiques en profondeur. Cette édition 2023 est le fruit de la collaboration d’une soixantaine d’acteurs représentant environ 70% de l’immobilier de gestion et 35% du marché de la promotion immobilière. Cette année, elle a d’ailleurs élargi son champ d’investigation en s’intéressant particulièrement aux financeurs de l’immobilier d’investissement. Son objectif est d’identifier les évolutions des tendances en matière d’enjeux ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance).
Des mouvements qui ressortent
Parmi les tendances de l’année, on note en premier lieu que la gouvernance est le point qui reçoit une nouvelle fois la moyenne de priorisation la plus élevée (8,4/10). Un mouvement entre autres poussé par les évolutions réglementaires récentes comme la directive CSRD, le règlement SFDR et la taxinomie européenne. Ces critères taxonomiques voient leur importance exploser lors des opérations de due diligence pour les acquisitions.
Le volet social est assez logiquement la priorité des bailleurs sociaux, dont les activités sont centrées sur l’accès au logement des populations aux revenus modestes.
Concernant le volet environnemental, ce sont les enjeux climatiques qui tiennent la corde, que ce soit pour l’adaptation au changement climatique, la réduction de la consommation d’énergie, ou encore la diminution des émissions de CO2. Une nouvelle fois, les nouvelles réglementations influencent les priorités. Pour mieux appréhender des normes comme la loi Zéro artificialisation nette (ZAN) ou la réglementation environnementale RE2020, les comités exécutifs plébiscitent les formations sur le sujet.
Un travail très complet, qui permet aux différents acteurs de mieux choisir les leviers sur lesquels agir. Retrouvez le rapport complet ici.
François Arias