Dans une récente étude, le site d’emploi HelloWork met en lumière la place prise par l’IA dans les métiers numériques en 2024. Aujourd’hui, 73 % des professionnels du secteur disent avoir déjà utilisé ChatGPT, et 50 % d’entre eux admettent y avoir recours tous les jours.
L’IA de plus en plus employée par les professionnels du numérique
Aujourd’hui, l’intelligence artificielle est très fréquemment employée : d’après une étude de HelloWork parue en juillet, près de trois professionnels du numérique sur quatre s’en servent. Pour autant, les nouvelles déclinaisons de l’intelligence artificielle (les générateurs de code, de musique et d’images) sont encore peu utilisées au travail : plus de 69 % des personnes interrogées n’en font pas usage. De même, les IA génératives de voix ont un taux d’adoption assez faible (13 %), comme les générateurs de musique (12,7 %).
Des IA génératives de plus en plus populaires
Adoptée à plus 73% par les professionnels du digital, ChatGPT, l’intelligence artificielle développée par OpenAI, a réussi à se distinguer et à devancer la concurrence : ils sont seulement 24 % à utiliser Google Gemini, 22,5 % Microsoft Copilot et 8,9 % Chat (propulsé par l’entreprise française Mistral IA). Parmi ceux qui l’utilisent régulièrement figurent des spécialistes en acquisition SEO et SEA.
L’IA, facteur de risques ou d’efficacité au travail ?
Pour 60 % des sondés, utiliser ChatGPT au travail est accepté, voire encouragé, d’après 30% des professionnels interrogés. La majorité d’entre eux (65 %) considère que l’IA a une influence positive ou très positive sur leur travail. Néanmoins, il semble nécessaire de surveiller et d’encadrer cet outil.
Les risques liés à l’IA sont multiples. Les professionnels du numérique sont nombreux à constater une baisse de la qualité de l’information (48,5 % d’entre eux), une tendance à utiliser l’IA de façon malveillante (47,5 %) ainsi qu’une fragilisation de la confidentialité des données (43,6 %). Les dirigeants de TPE tirent aussi la sonnette d’alarme. D’après une étude menée par Indeed en juin 2024, plus de la moitié (54 %) des patrons sondés estime que l’intégration de l’IA dans une petite structure constituerait une prise de risque trop importante.
Lisa Combe
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