La sportech allemande EGYM annonce un nouveau de tour de table de 200 millions de dollars auprès de L Catterton et Meritech Capital et atteint une valorisation de plus d’un milliard d’euros. L’objectif sera de soutenir son expansion internationale et de consolider son implantation en France, débutée en 2022 après le rachat de Gymlib.
EGYM, leader international de la technologie fitness, lève 200 millions de dollars et devient une licorne
Rentrée en fanfare pour le cheptel allemand des licornes. Le troupeau accueille un nouveau membre, EGYM, leader international de la technologie du fitness combinée au bien-être dans l’entreprise, annonce une nouvelle levée de fonds de 200 millions de dollars. Mené par L Catterton, une société d’investissement mondialement reconnue et Meritech Capital, une société de capital-risque de la Silicon Valley spécialisée dans la technologie, ce tour de table permet à la start-up de nourrir de grandes ambitions.
L’entreprise marche sur deux jambes depuis l’acquisition en 2022, du Français Gymlib, qui fournit aux salariés un accès à plus de 4 500 salles de sport et à 300 activités à travers un abonnement unique. Cette offre s’ajoute au cœur d’activité historique d’EGYM, qui propose le développement de machines connectées destinées aux salles de sport.
L’Oncle Sam dans le viseur
Ce nouvel investissement permettra à EGYM d'accélérer le déploiement de ses solutions numériques et de ses équipements intelligents, en mettant à disposition des entraînements personnalisés basés sur l’usage des données.
Aux États-Unis, EGYM prévoit d’étendre rapidement sa présence, tandis qu'en Europe, l'accent sera mis sur le renforcement de sa position historique, notamment en France et en Allemagne. Sébastien Bequart, CEO et cofondateur de Gymlib, confirme : "Cette levée de fonds est une opportunité majeure pour renforcer notre impact. Atteindre un million de salariés éligibles en France dans les 24 mois à venir est un objectif ambitieux qui souligne notre engagement commun à révolutionner le bien-être en entreprise."
Tom Laufenburger