La reconnaissance non monétaire en entreprise
L’entreprise Nibelis, éditeur français dans le domaine du SIRH, accompagnée de spécialistes des ressources humaines, s’est récemment penchée sur la question lors d’une conférence intitulée « Les vertus de la reconnaissance non monétaire dans l’entreprise ».
Si, indéniablement, la reconnaissance non monétaire améliore le bien-être général et a fortiori fidélise le salarié, elle constitue également un enjeu de santé. « Un salarié en déficit chronique de gratitude aura plus de chance de développer des maladies cardio-vasculaires », a précisé Christophe Laval, président fondateur de VOHR, spécialiste de la reconnaissance au travail et en mobilisation des équipes.
Certaines entreprises ont pris le sujet à bras-le-corps. Par exemple, au sein de la filiale ColisPoste du groupe La poste, les managers ont été sensibilisés sur le sujet. Selon Valérie Curien, responsable formation du groupe, « le leadership est porté par un manager qui sait, malgré les injonctions paradoxales, trouver le temps de pratiquer la reconnaissance ». L’ensemble des collaborateurs a également été sensibilisé à la reconnaissance intégrative : une formation aux bonnes pratiques, incluant politesse et gratitude.
CG